Dans les années 90, la menace de virus informatiques Il grandissait constamment, mais quelques épisodes ont suscité une alarme globale comme celle liée à Virus Michel-Angeconçu pour infecter les systèmes MS-DOS. Découvert dans 1991Ce malware a attiré une attention sans précédent sur ce moment en raison de sa capacité destructrice présumée et de son activation prévue pour une date spécifique: la 6 mars de chaque année, le jour de l’anniversaire de l’artiste Renaissance Michelangelo Buonarroti. Contrairement à d’autres virus qui se limitaient à montrer des messages ou à provoquer de petits inconvénients, Michel-Ange avait un objectif précis et dévastateur: Supprimer les données des ordinateurs infectés en écrasant les secteurs critiques du disque dur. Sa façon de diffusion exploite i disquetteà l’époque largement utilisé (maintenant presque complètement disparu), lui permettant de se propager silencieusement parmi les ordinateurs de l’époque.
Certains analystes informatiques et experts, y compris le controversé John McAfeeles estimations catastrophiques avancées selon lesquelles des millions d’ordinateurs ont été inexorablement affectés par le virus, provoquant d’énormes pertes. Quand le fatidique 6 mars 1992 Il est venu, les dommages réels étaient bien inférieurs aux attentes et la propagation de l’infection était quelque peu contenue. L’affaire Michel-Ange a montré à quel point il était facile de nourrir la panique (pas aujourd’hui que les choses sont alors si différemment) et à quel point l’adoption d’une approche plus scientifique dans l’évaluation des menaces informatiques. Dans le même temps, l’affaire Michel-Ange a accepté la propagation des logiciels antivirus et une prise de conscience accrue de l’importance de la cybersécurité, laissant un héritage qui influence toujours la façon dont nous sommes confrontés à des menaces numériques.
La peur d’une « apocalypse informatique »
Bien que les virus informatiques étaient déjà présents depuis des années (le premier virus que nous avons des nouvelles, Clonera été développé dans 1982 à partir du 15 ans -old Richard Skretro), Michel-Ange s’est distingué pour son potentiel destructeur et pour la vitesse à laquelle il a réussi à se propager. Contrairement à des menaces plus modernes qui exploitent Internet, ce virus s’est propagé à travers des supports physiques, en particulier par le biais du SECTION DE DISQUE DE DISPLE. Lorsqu’un ordinateur a été allumé avec un disque infecté, le virus est chargé en mémoire et a été installé au début du démarrage du disque dur, infectant toute autre disquette insérée dans le système. Cette méthode de diffusion était extrêmement efficace à une époque où le partage de disquette était une pratique très courante.
La découverte de Michel-Ange a eu lieu dans 1991 grâce à Roger Rordanun expert en sécurité informatique australien. Riordan a noté que le virus était une variante d’un autre logiciel malveillant appelé Lapidéce qui s’est limité à montrer le message « Votre PC est maintenant lapidé!»Lorsque l’ordinateur est allumé. Michel-Ange était décidément plus insidieux: il n’a donné aucun signal de sa présence jusqu’à la date prédéterminée, quand les cent premiers secteurs du disque dur submergé de données nullesrendre l’accès aux fichiers impossible. Sans les outils appropriés, la restauration des informations était presque impossible pour les utilisateurs ordinaires.
Les nouvelles de la découverte de Michel-Ange se répandaient rapidement parmi les experts en sécurité, mais la véritable alarme a eu lieu dans les mois suivants, lorsque le Le virus a commencé à être détecté sur plusieurs ordinateurs du monde entier. Dans le Janvier 1992il a été découvert que des centaines de PC vendus par la société américaine Avantage Ils avaient été distribués avec le virus déjà présent dans leurs dossiers! D’autres producteurs se sont également retrouvés face à des situations similaires, nourrissant la peur que le 6 mars 1992 Il pourrait être transformé en une journée « noire » pour l’histoire de l’informatique. Les médias, fascinés par l’idée d’une « contagion numérique » avec une date limite précise, ont contribué à la création d’un véritable cas multimédia, amplifiant les prévisions les plus pessimistes.
Dans ce climat d’alarme croissante, les sociétés de sécurité informatique ont exploité la possibilité de promouvoir leurs produits. John McAfeele fondateur de la société d’antivirus homonyme, a été parmi les plus actifs dans le lancement des avertissements sur les conséquences possibles de Michel-Ange, venant estimer celle-là ‘Infection réparties plus de 5 millions d’ordinateurs. Ces déclarations ont poussé de nombreux utilisateurs à rechercher des solutions pour protéger leurs données, ce qui rend les ventes de logiciels antivirus.
Ce qui s’est passé le 6 mars 1992
Le 6 mars 1992 Il est arrivé entre les attentes et les peurs. Les premiers rapports d’Asie et d’Australie ont indiqué que l’impact du virus avait été limité, mais les médias occidentaux attestent avec impatience les rapports d’Europe et des États-Unis. Pendant la journée, certaines entreprises et institutions ont signalé des dysfonctionnements attribués à Michel-Ange, mais Rien qui a approché «l’apocalypse informatique» craignait dans les semaines précédentes. À la fin de la journée, leAssociated Press Et d’autres agences d’impression ont publié des articles qui ont réduit l’incident. Selon les nouvelles estimations, le nombre réel d’ordinateurs affectés était autour 10 ou 20 000 unitésun chiffre loin des prévisions faites par Macafee et Company. Pour tirer un peu les sommes, nous pouvons dire que Michel-Ange n’a pas détruit le monde numérique, mais il a enseigné une leçon importante: dans le monde de la cybersécurité, la peur peut se propager plus rapidement que les virus eux-mêmes. Et, comme nous l’aurions vu des années plus tard avec le Millennium Bug, la catastrophe annoncée ne se transforme pas toujours en réalité.