Dépenser beaucoup à la station-service est normal
Sandwichs à 8 euros et boissons à 4,50 : pour ceux qui s’arrêtent pour manger dans les stations-service des autoroutes, une pause en voiture est l’un des pires souvenirs des vacances. C’est bien connu et c’est encore plus évident ces derniers mois, à l’heure où une partie du pays bouge.
En juin 2024, Altroconsumo a mené une enquête sur 22 zones de service entre Milan, Naples, Rome et Venise après avoir surveillé les prix des péages autoroutiers (cette année, ils coûtent 4 % et 2,3 % de plus) : l’enquête a confirmé l’impression de tous ceux qui voyagent sur roues. Certains produits coûtent jusqu’à 70 % plus cher que dans les bars de ville. Le record revient aux sandwichs, avec un banal sandwich au salami qui peut même coûter jusqu’à 8 €, contre une moyenne nationale de 4,20 € (Données d’observation, sandwich 2024). Pour le café, il faut compter 1,40 €, pour le cappuccino 1,84 € et pour l’incontournable brioche 1,57 €, soit 14, 12 et même 26 % plus chers.
Le prix de l’eau en bouteille est impressionnant, atteignant 3,35 € le litre contre 0,67 € en supermarché. Sans oublier les boissons gazeuses et les boissons énergisantes, avec des pointes à 10,66 € et 14,40 € le litre. En canette, ils coûtent entre 3,50 € et 4,50 €. Enfin, les glaces et chips conditionnées contribuent également à assouvir l’envie de grignoter : pour les premiers 50 € le kilo (12 de plus que le prix moyen) ; pour les seconds plats 55,56 €. Envie de chocolat ? Une barre de 100 grammes coûte en moyenne 3,70 €.
On peut s’énerver, s’énerver, se sentir embarqué : tout est légitime. En fin de compte, cependant, si nous réfléchissons aux règles du marketing, nous pouvons trouver une explication. Après trois années d’inflation galopante nous sommes certes plus sensibles, mais la règle offre/demande reste valable. Une fois entré sur l’autoroute, les possibilités sont en effet extrêmement limitées, à moins de vouloir sortir au premier péage. Même l’option « panier-repas » n’est pas idéale (les places de parking gratuites sont encore moins fréquentes), et donc la pause chez l’Autogrill ou chez l’un des rares concurrents, dont le groupe Sarni, Chef Express, Finifast, MyChef et Ristop. Pour compléter le tableau, il faut également mentionner le coût des contrats de location aux propriétaires des immeubles, ainsi que le prix des concessions de restauration autoroutière et les redevances sur l’utilisation des marques, que ces grandes entreprises doivent payer. supporter et donc « s’étaler » sur la facture des voyageurs.
Faites également attention aux présentoirs – ou plutôt aux paniers – des soi-disant « offres », qui ne sont souvent pas si pratiques. Faites attention au prix au kg ou au litre, en regardant attentivement l’étiquette de prix.
Bien manger dans la rue : des exemples vertueux