Là Rubisun cargo avec à son bord 20 tonnes de matières explosivesjetterait l’ancre au large du Kent (Royaume-Uni) attendant de recevoir le feu vert pour traverser la Manche. Ceci est un navire battant pavillon maltais qui, selon beaucoup, appartient à ce qu’on appelle « Flotte fantôme russe« , c’est-à-dire une série de bateaux civils battant les pavillons les plus disparates mais se dirigeant vers Moscou et utilisés pour surveiller les infrastructures Et contrebande de pétrole en pleine mer.
En raison de sa nationalité ambiguë et du caractère potentiellement explosif du nitrate d’ammonium transportée, on lui aurait refusé le possibilité d’amarrage de divers pays, dont la Norvège, le Danemark et la Lituanie. En effet, cette substance est régulièrement transportée pour la production d’engrais mais, si elle est exposée au feu, elle peut devenir explosive, comme cela s’est produit en 2020 à Beyrouth, au Liban : à cette occasion 3 tonnes de nitrate d’ammonium provoqué une violente explosion dans le port de la ville, provoquant 220 victimes. Attention cependant : même si la substance en cause est la même, il semble pour l’instant qu’il n’y ait aucun risque à bord du Ruby.
D’un point de vue technique, le cargo Rubis c’est long 183 mètreslarge 27,8 mètres et est sous la bannière de Malte. D’après les données disponibles aujourd’hui, nous savons que le navire aurait quitté le port de en juillet Kandalakcha, en Russie, et se dirigerait vers Marsa Sciroccosur l’île de Malte. Cependant, lors de l’abandon du port russe, la coque aurait dû toucher le fondfissurant et endommageant à la fois l’hélice et le gouvernail. Le bateau n’est cependant pas retourné en Russie mais a continué son voyage, demandant d’abord l’aide du Norvège et puis à Lituanie. Ces nations, cependant, voudraient refusé, à la fois parce que les dommages causés au navire ne seraient pas si graves et en raison de la grande quantité de matières potentiellement explosives à bord.
En réalité, le choix de rejeter la demande d’amarrage serait également lié à des doutes à ce sujet à la nationalité réelle du navire. Il est en effet vrai que Ruby bat pavillon maltais mais est enregistrée comme la propriété d’une société. Dubaï qui opère cependant dans Syrie au port de Tartous. Il s’agit d’une base russe en Méditerranée à partir de laquelle le « flotte fantôme » de Moscou, soit un ensemble de bateaux civils utilisés à la fois pour surveiller la situation des infrastructures clés en mer, comme les gazoducs et les oléoducs, tant pour carburant de circulation dans pleine mer.
De plus, comme si la situation n’était pas déjà suffisamment suspecte, le fait que le Ruby aurait été loué par une autre entreprise de Dubaïégalement lié à la Russie. Bref, c’est une situation délicate qu’il faudra nécessairement clarifier.