Méduses Cubo, qu’est-ce qu’elles sont, à quel point elles sont dangereuses et où on les trouve en Italie et dans le monde

Alexis Tremblay
Alexis Tremblay

Crédit : Alessandro Sabucci, via Wikimedia Commons

Le méduse-boîteaussi connu sous le nom « méduse-boîte« , sont des invertébrés hautement marins toxique appartenant à la classe des Cubozoa. Caractérisé par une forme cubique et de longs tentacules, ils ont des organes d’équilibre et des yeux bien développés. Ce sont d’excellents nageurs et prédateurs, capables de provoquer sérieux brûlures avec le leur nématocystes. Il n’y a cependant pas lieu de s’inquiéter outre mesure : même si certaines espèces sont mortelles, comme le Chironex fleckeri (« guêpe de mer »), d’autres comme la Carybdea marsupialis il y a moins dangereux. Dans Italiel’espèce présente est la Carybdea marsupialis, donc pas si dangereux. A noter cependant que cette méduse, dotée de tentacules pouvant atteindre 30 cm, est assez piquante et peut provoquer des brûlures importantes. On l’observe fréquemment au large de Syracuse, dans le golfe de Trieste, près de Lignano Sabbiadoro et dans la lagune de Grado, mais il s’étend également à d’autres zones. Voyons en détail la biologie de ces méduses.

Caractéristiques des méduses-boîtes : comment elles sont fabriquées et où elles vivent

Connu en anglais sous le nom de « box jellyfish » ou « sea wasps », le méduse-boîte ce sont de petits invertébrés marins appartenant à la classe des Cubozoa, phylum Cnidaria. Ils sont connus pour être parmi les animaux les plus venimeux qui vivent dans nos mers. Leur nom vient de forme typiquement cubique de l’ombelled’où émergent 4 groupes de tentacules longs et fins qu’ils utilisent pour nager et chasser.

Ils en ont organes d’équilibre et sont d’excellents nageurs, peuvent atteindre des vitesses considérables par rapport aux méduses communes (Scyphozoa) et capturer efficacement leurs proies grâce à un système visuel composé d’yeux bien formés (jusqu’à 6 au total) capables de percevoir la lumière et l’espace environnant.

Certaines espèces ont des yeux simples appelés rhopals (rhopalium singulier), d’autres peuvent utiliser des lentilles similaires à notre cristallin pour vision très bien développée. Ils ne possèdent pas de cerveau central mais semblent avoir capacités cognitives et compétences associatives. Leur alimentation est principalement composée de crustacés et petits poissons qu’ils capturent avec l’aide des leurs tentacules piquantes.

Ils existent environ 50 espèces de méduses-boîtes à travers le monde, réparties principalement dans les régions tropicales, où ils colonisent les eaux de surface (phase médusoïde) et les substrats sableux et/ou rocheux (phase polypoïde). L’espèce est particulièrement connue ici en Italie Carybdea marsupialis: c’est une espèce plutôt piquante avec des tentacules atteignant 30 cm de long capables de provoquer de graves brûlures. On l’observe souvent au large de Syracuse, dans le golfe de Trieste, près de Lignano Sabbiadoro et de la lagune de Grado, mais il colonise des zones de plus en plus vastes.

Chironex fleckeri
Chironex fleckeri

Dangereux pour les humains

Les méduses-boîtes ont des structures urticantes appelées structures urticantes sur leurs tentacules. nématocystes qu’ils utilisent pour chasser, se défendre et rivaliser dans l’espace. Ils sont du genre harpons injectés de poison qui sont inversés pour paralyser et capturer des proies. Les nématocystes contiennent des mélanges très complexes et toxiques de protéines, de peptides et de petites molécules organiques de composition variable. Ces « harpons », au contact de la peau, peuvent provoquer une mal extrêmement intense, capable d’entraîner un traumatisme dans les cas les plus graves évanouissementauarrêt cardiaque et à la mort.

Étant attirés par la lumière, les activités côtières et étant de petite taille, ces animaux peuvent se rapprocher de la plage et atteindre les nageurs sans se faire remarquer. De plus, ayant des tentacules qui s’étendent sur des dizaines de centimètres, ils peuvent facilement s’enrouler autour des bras et des jambes et générer brûlures majeures.

Le le degré de danger varie d’une espèce à l’autre, avec un bon degré de létalité chez les espèces australiennes. Il n’y a cependant pas lieu de s’inquiéter outre mesure : sur la cinquantaine d’espèces de cubozoaires, seuls certains sont vraiment mortels et coloniser les régions indo-pacifiques et le nord de l’Australie comme les méduses-boîtes Chironex fleckeri considéré comme l’animal marin le plus dangereux au monde.

Dans le cas d Carybdea marsupialisune des espèces les plus communes et les plus observées en Méditerranée, ce sont des organismes piqueurs mais pas si dangereux comme les médias voudraient vous le faire croire. Les effets peuvent être douloureux mais durent souvent peu de temps et ne nécessitent pas de traitements particuliers post-ponction. Pour éviter les rencontres désagréables, les experts recommandent éviter de se baigner la nuitsurtout près des côtes et ne pas paniquer en cas d’observation.

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Problèmes environnementaux dus à la prolifération des méduses-boîtes

Au-delà du danger pour les humains, il existe un autre problème majeur dont nous devons parler : rôle écologique de méduses-boîtes dans l’environnement. Les méduses-boîtes sont des invertébrés très ancien et adaptableont colonisé nos mers depuis des temps immémoriaux mais les leurs la prolifération a été favorisée par l’action humainenotamment par la modification du profil du littoral et la création de nouveaux points d’ancrage pour polypes (stade benthique de leur cycle de vie). De nombreuses espèces ont besoin de substrats rocheux pour s’y fixer et, ces dernières années, elles ont trouvé des endroits sûrs où reproduire.

Leur présence massive et inhabituelle doit être maîtrisée : davantage de méduses se nourrissant de larves revient à favoriser l’appauvrissement des populations de poissons, déjà pressé par une pêche intensive. Un moyen potentiellement efficace de limiter leur nombre est d’encourager les prédateurs naturels des méduses-boîtes (les tortues en l’occurrence), rééquilibrant ainsi le système écologique et le réseau trophique alimentaire. Cette prévoyance, en plus de améliorer la coexistence chez nous les humains, cela doit être accompagné d’un bon e information correcte pour garantir sécurité et tranquillité à la population pendant la période estivale.

Juste un petit rappel : en cas de contact direct avec ces animaux, pensez à signaler leur présence et faire référence toujours à unités compétentes!

Sources

Bielecki, Jan et al. « Apprentissage associatif chez la méduse-boîte Tripedalia cystophora. » Biologie actuelle : CB vol. 33,19 (2023) : 4150-4159.e5 Fatma El-Bawab, dans Embryologie et reproduction des invertébrés, 2020 Bilal Mghili, Bouchra Benyoub, Imane Lamine, Mustapha Aksissou, Biodiversité et conservation des Cnidaires le long de la Méditerranée marocaine, avec une espèce actualisée liste de contrôle, Études régionales en sciences marines, Volume 74, 2024, 103542, ISSN 2352-4855. Hwang, Du et Koh, Phil-Ok et Mohan Prakash, Ramachandran et Chae, Jinho et Kang, Changkeun et Seyedian, Ramin. (2022). Étude comparative des effets toxiques et de la physiopathologie des envenimations induites par les venins de méduses de Carybdea brevipedalia (Cnidaria : Cubozoa) et de Nemopilema nomurai (Cnidaria : Scyphozoa). Toxines. 14. 831. 10.3390/toxines14120831.