Le cerveau apprend mieux des personnes que nous aimons et auxquelles nous ressemblons : étudier

Alexis Tremblay
Alexis Tremblay

Une étude démontrerait que nous acquérons et mémorisons mieux les informations si elles nous sont fournies par quelqu'un que nous aimons. Intuitivement, nous ne sommes pas surpris : pensez par exemple à l'époque où nous allions à l'école et avions beaucoup plus de difficultés à étudier les matières qui nous étaient enseignées par des professeurs que nous n'aimions pas. A travers une série d'expériences, une équipe de chercheurs de l'Université de Lund a prouvé scientifiquement que la répulsion envers l'information qui nous est donnée ou vice versa, mieux la comprendre et la stocker en mémoire, dépend aussi de qui nous le dit, ou plutôt si nous aimons l'information. personne qui nous le communique ou pas ! En fait, il a été découvert que les êtres humains apprennent davantage des personnes qui leur ressemblent et qu’ils aiment et moins de celles qu’ils n’aiment pas.

Nous apprenons des gens que nous aimons

Des chercheurs Inês Bramão, Marius Boëltzig Et Mikael Johansson recherche organisée en menant et en examinant des expériences de neurosciences cognitives pour comprendre ce qui influence notre capacité à apprendre, à intégrer des informations et à établir des liens entre ce que nous savons. Ces chercheurs ont montré que notre cerveau apprend plus des gens qu'on aime et moins de ceux qu'on n'aime pas, et qu'il s'agit en réalité d'une sorte de « programmation » neuronale.

mémoire a un rôle essentiel, nous permettant d’apprendre de nouvelles expériences, mais aussi de revoir les connaissances que nous possédons déjà. Nous apprenons non seulement des expériences individuelles, mais nous les connectons également pour parvenir à de nouvelles conclusions sur la façon dont nous voyons le monde. De cette manière, nous pouvons déduire des informations sur des sujets avec lesquels nous n’avons aucune expérience directe. Ce processus, connu sous le nom d'intégration de mémoire, rend l'apprentissage rapide et adaptable.

10% de cerveau

L'expérience qui le prouve

Ont été faites trois séries d'expériences dans lequel les participants devaient mémoriser et associer des objets couramment utilisés, par exemple des ciseaux, un ballon, des couverts et d'autres outils couramment utilisés présentés par différentes personnes (les présentateurs). Il leur a ensuite été demandé d'évaluer le présentateur.

En définissant le présentateur, les participants ont exprimé de manière personnel les concepts de « j'aime » et de « je n'aime pas », basés sur des critères tels que les opinions politiques, les spécialisations, les passe-temps, les habitudes alimentaires, les goûts musicaux et les sports préférés. Il a été découvert que la personne qui présentait les objets influençait la mémoire intégrative, c'est-à-dire la capacité de mémoriser et de connecter des informations tout en apprenant quelque chose. Si le présentateur était apprécié par le participant, l'association des informations était plus facile lors du test que si le présentateur n'était pas apprécié.

Expérimentez en apprenant de qui nous aimons

La gestion innée de l’information

Cette étude montre donc comment l'information, même totalement neutre, assimilé différemment selon la source, mais aussi que le désir d'acquérir ou non cette information dépend précisément de sources externes, qui caractérisent également l'orientation.

On a vu en effet que si quelqu'un que nous aimons nous fournit des informations conformes aux idées précédentes que nous avons déjà sur un sujet, cette orientation et cette polarisation sur ce concept se renforcent.
Comprendre cela permet également de comprendre la polarisation des idées de masse et certains « tamis » d'idées présents sur les réseaux sociaux. Il est clair que le discours et les comportements associés sont très complexes, mais comprendre cela constitue un grand pas en avant vers le lancement de nouvelles recherches sur le sujet.