Ce que l'on sait de l'immense décharge qui a pris feu à New Delhi, en Inde

Alexis Tremblay
Alexis Tremblay

Image générée avec l'IA.

Dès dimanche après-midi 21 avril 2024vers 17h30 heure locale, un violent feu frapper le Décharge de Ghazipurà New Delhi, la capitale de l'Inde. Aucun blessé n'a été signalé, mais l'énorme quantité de fumées produites a provoqué de nombreux problèmes respiratoires et irritations des yeux et de la gorge chez la population vivant à proximité. La décharge de Ghazipur est une énorme montagne de déchets d'environ 65 mètres (dernière enquête en 2019) et qui occupe une superficie d'environ 0,3 km2. Malheureusement, pour le moment, dynamique du feu n'est pas encore clair et on suppose qu'il pourrait s'agir d'un feu spontané, comme cela s'est déjà produit dans le passé. Le problème est que pendant plusieurs heures, un rideau de fumée noire a envahi les rues de la ville, créant de nombreuses inquiétudes tant au niveau environnemental que sanitaire. Heureusement, selon les premières rumeurs, après deux jours de travail,le feu aurait été efficacement éteint.

Attention: De nombreuses vidéos circulent sur l'incendie de la décharge de Ghazipur, mais apparemment, les images montrent un incendie survenu il y a au moins deux ans dans une décharge indienne.

La décharge de Ghazipur s'élève à quelques kilomètres au nord-est de New Delhi: considérez que dans la capitale environ 11 000 tonnes de déchets et bien qu'il existe plusieurs décharges, la plupart finissent ici, à Ghazipur.

Évidemment, cette énorme croissance ne faisait pas partie du projet initial : la structure a en fait été construite en 1894 et a atteint sa capacité maximale en 2002. Au lieu de s’arrêter, malheureusement, elle a depuis continué à croître et ne s’est jamais arrêtée. En moyenne, comme le rapportent divers journaux, la pile s'accroît d'environ 10 mètres par an et on estime donc qu'il pourrait même dépasser Taj Mahalenviron grand 73 mètres. C'est pour cette raison qu'en 2019 le Gouvernement a déclaré qu'il serait nécessaire d'installer des feux rouges sur son sommet pour signaler la présence des secours aux avions survolant la zone.

Tout cela ne peut que conduire à un grand nombre de problèmes environnementaux et de santé, même en l'absence d'incendies. Ceci est confirmé par exemple par une étude publiée dans Nature précisément sur 17 avril 2024c'est-à-dire quelques jours avant la catastrophe, au cours de laquelle il a été souligné comment le eaux souterraines du résultat de la zone fortement contaminé.